Environ douze milliards d’euros sous gestion, répartis entre 9 bureaux au Benelux, sans la moindre acquisition. Ces 10 dernières années, CapitalatWork a connu une croissance totalement organique, soutenue par ses clients, eux-mêmes devenus de véritables ambassadeurs de nouveaux clients. Anouk Schouppe, nouvelle CEO du gestionnaire de patrimoine, y voit la plus belle preuve de confiance qui soit: “Digitaliser est facile. Rester proche du client, voilà le message!”
Anouk Schouppe (52 ans) a récemment repris le témoin de Maarten Rooijakkers (62 ans) à la tête de CapitalatWork. Une transition générationnelle qui a été soigneusement préparée.
“Nous avons hérité d’un patrimoine magnifique: une forte réputation, une approche d’investissement qui fait la différence, et une base de clients solide”, souligne Anouk Schouppe.
“Nous continuons à bâtir sur ces fondamentaux, avec de nouvelles idées et de nouveaux accents. Et puis, Maarten reste étroitement impliqué en tant que conseiller stratégique.”
D’une base solide à un horizon plus large
Ses objectifs sont clairs. “Nous sommes actifs dans neuf régions et pouvons encore gagner en visibilité”, reprend Anouk Schouppe. “Les actifs que nous gérons actuellement — environ 12 milliards d’euros — ont entièrement crû de manière organique, sans acquisitions. Nous sommes également le gestionnaire de patrimoine de nos actionnaires familiaux et de notre groupe, ce qui montre que nous sommes nous-mêmes investis (“skin in the game”). Une bonne part de notre nouveau capital provient de clients existants qui réinvestissent ou qui nous recommandent à leur famille et leurs amis.”
“Nos clients continueront à constater que continuité et qualité restent au centre de nos priorités. Offrir la tranquillité d’esprit est et restera notre promesse essentielle”
Anouk Schouppe
CEO de Capitalatwork SA
Pour renforcer la qualité du service et accompagner mieux encore une base de clients qui ne cesse de progresser, CapitalatWork recrute des talents et envisage l’ouverture de nouveaux bureaux dans des emplacements stratégiques au Benelux. Enfin, Pour une croissance externe, la société pourrait se tourner vers de petites entreprises qui partagent ses valeurs. “La bonne occasion ne s’est pas encore présentée, mais nous n’excluons pas des acquisitions”, confirme la CEO.
Digitaliser sans créer de distance
La digitalisation reçoit également un coup de boost. “Début du mois, nous avons mis en ligne notre nouveau site web. Nous développons également une version modernisée de notre application mobile ainsi qu’une plateforme en ligne destinée à offrir un suivi encore plus clair et proactif de l’ensemble du patrimoine de nos clients. Un changement dans la vie professionnelle, un mariage, un héritage: cela peut avoir des conséquences sur un patrimoine et sa gestion”, pointe Anouk Schouppe. “Avec nos nouveaux outils, tant le client que nous-mêmes pouvons mieux suivre les évolutions et réagir rapidement aux changements.”
Cette digitalisation n’est cependant pas une fin en soi. “Numérique là où cela est pertinent, et toujours personnel là où c’est possible”, résume la CEO. “Nous voulons utiliser la technologie pour mieux informer et soutenir nos clients, pas pour remplacer le contact humain. Notre force réside dans la proximité: nos clients peuvent nous joindre directement sur notre portable, sans intermédiaire ni centre d’appel. Quatre des cinq membres de la direction travaillent directement avec les clients, et nous voulons que cela continue ainsi. Ce n’est qu’à travers ce lien direct avec le client que nous pouvons vraiment le comprendre et bien l’accompagner. Tant que nous miserons sur la proximité, nous pourrons veiller à ce que la croissance ne se fasse pas au détriment de l’approche personnelle.”
Nouvelle génération, valeurs inchangées
Anouk Schouppe souhaite créer de la place pour de nouvelles idées tout en restant fidèle aux valeurs et principes du passé. Ces valeurs convergent vers un objectif majeur: offrir de la tranquillité d’esprit aux clients et à leurs familles. Cela se traduit notamment par une philosophie d’investissement claire, orientée sur le long terme, focalisée sur des entreprises de qualité, résistantes aux crises, dotées de bilans sains et de flux de trésorerie solides, et le tout entièrement analysé en interne par notre équipe d’analystes financiers.
“CapitalatWork investit exclusivement dans des actions, obligations et liquidités. Pas de produits structurés, de hedge funds ou de fonds de fonds. Uniquement des choses que nous pouvons évaluer nous-mêmes et expliquer de manière transparente au client. Notre tâche est d’exprimer en langage clair la façon dont les clients peuvent gérer au mieux leur patrimoine. C’est d’autant plus important en cette époque où ils sont submergés d’informations financières via, entre autres, les réseaux sociaux.”
La fiscalité comme cadre, pas comme boussole
Sur le plan fiscal aussi, CapitalatWork opte pour la clarté et l’équilibre. “Très souvent, la complexité augmente proportionnellement à la taille du patrimoine”, avance Anouk Schouppe. “Les clients ont besoin de quelqu’un qui rassemble et détaille les différents conseils dans un langage qu’ils comprennent, et les accompagne dans le processus décisionnel. Pour garantir une approche intégrée, nous travaillons fréquemment avec le notaire, l’avocat, le comptable, le réviseur ou le family officer du client.”
“CapitalatWork n’investit pas en bourse mais dans des pépites d’entreprises cotées”
Vincent Lambrecht
Deputy CEO de CapitalatWork SA
La fiscalité est un thème incontournable en Belgique. “Son impact est considérable: précompte mobilier, taxe sur les comptes-titres, droits de succession et de donation, la taxe sur les plus-values prévue par le gouvernement fédéral… Les fréquentes modifications législatives engendrent de l’incertitude et de l’inquiétude, surtout ces derniers mois”, explique Vincent Lambrecht (51 ans). “Notre rôle est d’expliquer le plus limpidement possible ce que ces changements signifient concrètement, quel en est l’impact sur le patrimoine et comment les clients peuvent y faire face intelligemment. Mais la fiscalité elle-même ne doit jamais devenir le moteur d’une stratégie d’investissement ou d’un plan patrimonial. Parfois, les clients souhaitent ajuster leur profil d’investisseur pour des raisons fiscales, mais c’est rarement une bonne idée.”
L’humain derrière le patrimoine
Cette approche personnalisée est précisément ce qui distingue CapitalatWork, selon sa CEO. “Nous ne voyons pas nos clients comme des dossiers, mais comme des familles avec des histoires et des objectifs propres. Nous les accompagnons dans la gestion de leur patrimoine, mais aussi dans la transition d’une génération à la suivante. Cela demande du temps, de la confiance et de la cohérence.”
Impliquer les enfants et petits-enfants est ici une priorité. “Nous constatons que de nombreuses familles souhaitent intégrer de plus en plus rapidement la génération suivante dans la gestion de leur patrimoine. Et là où cela ne se fait pas encore spontanément, nous lançons la discussion. Nous les invitons à des rendez-vous, afin qu’ils apprennent à nous connaître et comprennent notre méthode de travail. C’est ainsi que vous instaurez la continuité.”
Les familles au cœur de l’approche
Pour soutenir ce processus, CapitalatWork organise des réunions familiales où parents, enfants et parfois petits-enfants se retrouvent autour de la table. “Lors de ces sessions, nous faisons venir nos économistes, fiscalistes et juristes pour discuter de thèmes et de questions qui tiennent à cœur à la famille.”
Par ailleurs, un programme Next Generation a été lancé au début de cette année avec des formations et des sessions d’inspiration pour les jeunes. “Nous voulons autant leur apporter des connaissances financières que les motiver par des rencontres avec des membres de la même génération. C’est particulièrement bien accueilli par les parents et les enfants.”
La tranquillité d’esprit comme rendement ultime
Aux yeux d’Anouk Schouppe, la clé d’une bonne gestion de patrimoine réside toujours dans la cohérence, la transparence et la confiance. “Nous voulons aider nos clients à faire croître durablement leur patrimoine, d’une manière qui soit compréhensible pour eux, et à le transmettre sereinement à leurs enfants. Car c’est finalement de cela qu’il s’agit: la tranquillité d’esprit, à travers les générations.”
