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Financier
23/08/2024

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Volatilité des marchés, opportunités et retour en grâce du portefeuille équilibré

Evolution des marchés et psychologie des investisseurs

Sur le long terme, l’évolution des marchés financiers est principalement influencée par les indicateurs-clés que sont la croissance économique, l’inflation, les taux d’intérêt et les bénéfices des entreprises. Cependant, les émotions des investisseurs peuvent aussi avoir un impact significatif sur la dynamique boursière. De temps à autre, les investisseurs négligent certains indicateurs, ou, au contraire, leur accordent à tort une trop grande importance. Ces humeurs changeantes ont potentiellement de lourdes conséquences à court terme. La publication d’une seule statistique économique peut parfois remettre en cause un scénario où tout va bien et déclencher une période de panique souvent injustifiée.

Pour un gestionnaire tel que CapitalatWork, qui pratique la gestion active, ce mécanisme est source d’opportunités.

Un exemple récent : le rapport sur l’emploi aux Etats-Unis

Le dernier exemple en date de ce phénomène est la publication du rapport sur l’emploi aux États-Unis, qui s’est avéré être un peu en dessous des attentes. Il est vrai que le marché du travail américain montre quelques signes de ralentissement, mais un taux de chômage à 4,3 % reste indicateur d’une économie prospère. Néanmoins, la publication de ce chiffre légèrement décevant, combiné à d’autres facteurs macro-économiques, est probablement aussi la marque d’un ralentissement économique plus large. Les émotions des investisseurs ont cependant interprété cela comme un début de récession plutôt que comme un indice de ralentissement.

L’impact du « yen carry trade » sur les ventes d’actions et le US dollar

Cela dit, les conséquences de cette publication ont été décuplées par un autre phénomène : la hausse des taux directeurs décidée par la Banque du Japon. Explications : Depuis de nombreuses années, les prêts de liquidités en yen bénéficient du taux plancher. De nombreux investisseurs en ont donc profité pour emprunter dans cette devise, pour ensuite changer leurs yens en dollars afin d’investir notamment dans les valeurs technologiques US, dont la performance était remarquable. Cette technique, connue sous le nom de « yen carry trade » permettait à ces investisseurs de gagner sur deux tableaux, d’une part en investissant dans des actifs affichant un taux supérieur au taux de leur emprunt, et d’autre part en profitant de la différence de change entre le yen et le dollar.

La hausse de taux de la Banque du Japon a mis fin à ce système avantageux. Le yen a repris de la valeur vis-à-vis du dollar, entrainant des pertes, et les taux sur les crédits étant plus chers, le « yen carry trade » a perdu de sa superbe. Les investisseurs ont dû vendre leurs positions, ce qui a contribué à la baisse du cours des actions du secteur technologique.

La chute de la valeur des « Magnificent 7 » et du S&P500 est allée de pair avec l’affaiblissement du dollar américain. En effet, après avoir vendu ces actions, les gestionnaires ont dû convertir leur produit en dollars américains en yens pour rembourser leurs emprunts. Cette vague de vente massive du dollar américain contre le yen a naturellement eu pour effet de faire perdre de la valeur au dollar américain de manière assez importante. Cet affaiblissement ne repose pas sur des « fondamentaux », mais sur l’inversion soudaine de flux massifs de capitaux. Il est donc possible qu’il soit temporaire.

La stratégie de la FED pour réduire l’inflation

Une année s’est écoulée depuis la dernière hausse des taux de la FED. Les critiques sur la politique monétaire ne manquent jamais : trop, trop peu, trop longtemps, trop lentement, etc. La remarque la plus fréquente est que la FED était une fois de plus en retard. Mais étant donné le décalage naturel entre les phases de hausses de taux et leur impact sur l’économie, les signes que nous recevons du marché du travail et la baisse de l’inflation n’ont finalement rien d’étonnant.

Il est donc clair que le ralentissement économique que nous observons actuellement est en partie le résultat des actions de la FED. Mais n’était-ce pas ce que tout le monde souhaitait, réduire l’inflation et ralentir la consommation aux États-Unis ? Bien que la FED ait peut-être agi un peu tardivement, la hausse des taux a néanmoins produit l’effet attendu.

Le rôle des marchés financiers

Les marchés ont maintenant assimilé toutes ces informations et comptent à nouveau sur la banque centrale américaine pour réduire les taux afin de stabiliser la situation et éviter une récession. La voie est tracée, la FED n’a plus qu’à la suivre. Il faut également garder à l’esprit que la majorité des entreprises américaines sont en bonne santé financière. Cela se reflète dans les spreads de crédit sur le marché obligataire. Tant que ces spreads restent faibles, ce qui est toujours le cas actuellement, nous pouvons en conclure une certaine sérénité quant au risque d’une crise financière majeure. Ce qui nous conforte dans l’idée que la volatilité récente pourrait bien être de courte durée. L’avenir nous le dira !

Du côté des actions, il est clair que les bourses en général ne sont pas vraiment bon marché et que la valorisation des plus grandes entreprises du monde reflète des scénarios plutôt optimistes. Il faut cependant se méfier des moyennes, et même si certaines entreprises sont devenues très coûteuses, il subsiste de nombreuses opportunités sur les marchés. Nous restons cependant prudents face à un potentiel excès de confiance sur certaines valeurs, notamment dans le domaine de l’intelligence artificielle. On peut raisonnablement s’interroger quant à la rentabilité future des investissements colossaux qui sont consentis par les « hyperscalers » (Microsoft, Amazon, Google, …) dans ce secteur.

 Le retour du portefeuille équilibré

Cette période de turbulences nous aura toutefois permis de voir que les marchés dans leur ensemble ont retrouvé un comportement sain. Alors que cela n’avait pas été le cas lors de la dernière crise, les obligations jouent à nouveau leur rôle de protection lorsque les actions baissent. Cela marque le retour en grâce du portefeuille équilibré ! Les actions apportent le potentiel de gain sur le long terme, et les obligations, qui offrent à nouveau de belles perspectives de rendement, peuvent également jouer leur rôle défensif durant les périodes plus volatiles. Quoi s’il en soit, il reste primordial de ne pas céder à la panique, de rester investi, et de conserver une stratégie à long terme. C’est de cette manière que nous travaillons, et c’est pourquoi CapitalatWork a gagné sa réputation de partenaire professionnel et fiable dans la gestion de patrimoine depuis plus de 30 ans.

 

Erwin Deseyn, Chief Investment Officer CapitalatWork Foyer Group

Disclaimer: Ce document ne constitue pas un conseil personnalisé, ni une recommandation. Son contenu repose sur des sources d’information réputées fiables mais n’engageant pas CapitalatWork. Les informations ici présentées sont susceptibles d’être modifiées par CapitalatWork sans préavis. Pour plus d’informations sur les risques liés aux types d’instrument financier, veuillez prendre contact avec CapitalatWork Foyer Group S.A. ou consulter le site (https://www.capitalatwork.com/fr) et plus spécifiquement le document « Risques instruments financiers ». Avant de prendre une décision d’investissement, il est recommandé à tout investisseur de vérifier si cet investissement est approprié compte tenu, notamment, de ses connaissances et de son expérience en matière financière, de ses objectifs d’investissement et de sa situation financière. Tous droits réservés. Aucune partie de la présente publication ne peut être reproduite, stockée dans un système d’extraction de données ou transmise sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit (mécanique, photocopie, enregistrement ou autre) sans l’autorisation préalable du détenteur des droits d’auteur.

Erwin Deseyn

Chief Investment Officer


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